Neal Foster
Messages : 22 Date d'inscription : 01/12/2009
| Sujet: Neal Foster Mar 1 Déc - 0:38 | |
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Et sinon, tu joues aux cartes ? I - CARTE D'IDENTITÉ• Nom : Foster • Prénom(s) : Neal • Date et lieu de naissance : Lisburn, 30 octobre 1992 • Nationalité : Irlandais II - DOSSIER SCOLAIRE• Première, deuxième ou dernière année à Queensberry ? Deuxième. • Vie parascolaire : Le club de mathématiques, le club de littérature, le conseil des élèves et le club de théâtre. III - FLUORESCENT ADOLESCENT• Caractère de votre personnageNeal est hyperactif et insomniaque. Il a vécu une enfance et une adolescence plutôt difficiles et a appris à ne pas fermer les deux yeux pendant la nuit et à toujours se battre pour ce que l'on veut. Sa détermination et sa force font cependant souvent peur aux élèves plus banals du pensionnat, ce qui peut expliquer son impopularité. Cela, et le fait qu'il soit dans le club des mathématiques. Mais s'il y est, c'est simplement pour profiter du génie Martin. Car il arrive à Neal d'être manipulateur. La formule de Machiavel selon laquelle la fin vaut les moyens lui va très bien ; d'où également ses heures passées au laboratoire à tenter de trouver un remède pour les vampires. Ce n'est pas qu'il ne les apprécie pas, c'est qu'il les déteste, et ce depuis la mort de sa mère - il les déteste et pourtant : des rêves le traversent en ce moment, c'était des cauchemars au début sur le fait d'être transformé en vampire, mais la chose devient de plus en plus sensuelle, de plus en plus attirante. Il se réveille avec des frissons et va de suite au laboratoire. Neal serait-il donc lunatique, schizophrène, double ? Il ne cherche pas à réguler ses sautes d'humeur ; la psychanalyse, ce n'est pas pour lui. Il préfère, quand ça va vraiment mal, s'en remettre aux méthodes habituelles : la drogue, l'alcool et les filles. Il a essayé le Bloody Claret dont on lui vantait tant l'effet. D'un oeil d'un adolescent, il a trouvé les effets absolument délirants. D'un oeil de scientifique, il s'est juré de ne jamais en reprendre et a conclu que ces choses étaient addictives mais pas suffisantes pour les vampires. Sinon, ils n'auraient pas besoin d'en prendre plusieurs par jour. Il s'affaire donc, nuit et jour, à trouver une pilule qui concurrencera celle-là. Et peut-être qu'avec un peu de chance il deviendra riche, pourra se remettre à l'art qu'il remet tout le temps de côté, dormir dix heures par nuit plutôt que les trois qui lui suffisent en ce moment, et voyager. Parce que non, Neal ne compte jamais mener une vie normale. Il abhorre la normalité. Veut de l'extraordinaire, de l'inouï, des battements de coeur - tout pour oublier un passé qui l'a longtemps fait saigner, tout pour retrouver l'espoir en un présent et un futur qui devraient le guérir. C'est pour cela qu'il fait autant d'activités parascolaires. Mais également pour rencontrer des élèves, tester les pilules qu'il crée, et se trouver des compagnons de boissons et de sorties. IV - SOMETHING IS NOT RIGHT WITH ME• Situation n°1 ;Pour bien commencer cette nouvelle année scolaire, vous acceptez d'aller prendre un verre avec vos camarades de classe au Olde White Bear. Les pintes de bière s'enchaînent, l'heure tourne. Vers une heure du matin, vous décidez de rentrer - seul(e) vu que les autres élèves n'ont pas l'air décidé à se bouger. Il fait nuit, vous êtes en état d'ébriété avancée (pour ne pas dire complètement saoule) il pleut des cords et après avoir traversé le pont des Maudits, il vous reste encore un long chemin à parcourir. Sans oublier l'étape la plus difficile : s'introduire dans votre dortoir, sans se faire griller par le concierge ou un des surveillants. Bon courage mes petits loups !
Neal soupira. Il ne savait plus trop pour quoi il était venu au bar avec ces élèves-là. Sans doute pour échapper à Martin, qui certes était génial, mais avait ses limites de temps en temps ; ç’avait donc été le laboratoire ou le bar. Neal avait accepté l’invitation de deux filles un peu trop bruyantes et sottes mais qui avaient le mérite d’avoir un large groupe de copains prêts à boire et fumer. Il y était donc allé. Dans l’Olde White Bear, l’ambiance était plutôt feutrée : la loi contre la cigarette n’était pas respectée ici, et pourtant le propriétaire n’avait jamais d’ennuis avec la police – on pouvait soupçonner des choses, mais mieux valait se taire plutôt que les prononcer. L’endroit était donc empli de fumée et de l’odeur de whisky et de bière ; Neal avait commencé par une pression mais en état maintenant aux shots, un léger sourire aux lèvres.
- Alors, Neal, il avance, ton miracle ?
C’était un imbécile, comme il y en avait partout, et son ton était narquois. Les autres relevèrent le regard, hésitant entre une certaine crainte, inexplicable, et une curiosité non dissimulée. Les deux filles qui l’avaient invité se penchèrent l’une vers l’autre pour se murmurer des vanités à l’oreille. Neal sourit.
- Il avance mieux que tes compétences sportives, en tout cas. Je ne sais pas ce que tu avais pris le jour du casting parce qu’en tout cas, pendant les matchs, ce n’est pas terrible.
Il n’avait même pas souri, et pourtant tout le monde riait. On connaissait son ironie cinglante, qu’il abandonnait parfois au profit de la simple critique, énoncée de manière concise et meurtrière. Son regard resta encore quelques secondes sur l’adolescent avant de s’en détourner, comme s’il avait seulement daigné le regarder. Il finit son shot de whisky et son sourire s’élargit un peu. Encore une petite bataille et un encore petit triomphe : peut-être l’emporterait-il sur la stupidité de ce monde, un jour. Mais avant même qu’il ait pu dire un mot, le joueur de football était posté devant lui, les yeux légèrement écarquillés et la main tremblante de l’alcool qu’il avait bu. Neal soupira. Pourquoi devait-il toujours s’attirer des ennuis ? Et pourquoi cet abruti ne pouvait-il tout simplement pas inspirer, expirer et relativiser ? Non, il fallait qu’il vienne se battre bien sûr.
- Arrête, Nicolas.
Une des filles s’était levée et avait parlé d’une voix tranchée ; l’autre dévisageait Neal pour scruter toute forme de peur.
- Je n’ai pas besoin d’être défendu. - Ah bon, j’ai entendu dire que le club des mathématiques, c’était plutôt pour les tapettes ?
Plus que quelques centimètres et secondes. Neal sentit les personnes autour de la table se crisper, il serra son poing jusqu’à le rendre blanc puis se retourna, traversa le bar, et sortit. Dehors, il resta quelques secondes devant la porte, à respirer profondément, ne sentant pas encore la pluie qui lui tombait sur le visage. La fille qui était intervenue pour le défendre le rejoignit et eut un petit sourire maladroit.
- Je suis vraiment désolée : Nicolas est incontrôlable quand il boit.
Neal ne répondit pas.
- Et je suis très impressionnée par ta capacité à partir ; tu aurais pu le battre sans problème, je t’ai déjà vu à l’œuvre, et pourtant tu es – - Je n’ai pas fait ça pour qu’on me complimente derrière. J’ai simplement vu vos regards pétrifiés de trouille et j’ai préféré ne pas m’attirer d’ennuis. Rien à voir avec de l’altruisme ou du courage.
Il vit bien dans le regard de son interlocutrice qu’elle ne le croyait pas et ne savait pas s’il en éprouvait plus de frustration ou de satisfaction. Un miraculeux et très vite reparti sourire éclot sur ses lèvres, il fit une bise tordue à la demoiselle, puis s’éloigna sous la pluie pour rentrer. Il n’avait plus rien à faire là.
Pourtant, quand il fut seul dans l’obscurité, il comprit la stupidité de son geste. Il pleuvait des cordes et la lumière des étoiles était troublée par ces gouttes diaboliques. Partout, autour, il pouvait y avoir des vampires, et il n’avait que quelques capsules de Bloody Claret pour les détendre. Après, il se ferait manger tout cru, comme sa pauvre mère, comme sa stupide mère. Il sentit son cœur accélérer et se força à respirer plus lentement, à marcher plus lentement. Il n’était pas un trouillard comme tous ces adolescents du bar. Il était fort. Il suffisait de respirer.
Il commença à se réciter des poèmes, en murmurant, pour ne pas voir, pour ne pas entendre, pour ne pas savoir ; s’il mourait, que ce soit à l’aveuglette. « Turning and turning in the widening gyre, the falcon cannot hear the falconer ; things fall apart ; the centre cannot hold ; mere anarchy is loosed upon the world, the blood-dimmed tide is loosed, and everywhere the ceremony of innocence is drowned ; the best lack all conviction, white the worst are full of passionate intensity. » Il eut un frisson. Etait-ce le froid, la peur, l’effet d’une belle beauté esthétique sur lui ? Impossible de le savoir. Mais il continuait ; se récitait et marchait.
Enfin, à son grand soulagement apparurent les grilles. Il les regarda devenir de plus en plus hautes et les aima pour cela, appréciant également le chemin boueux qui les longeait, tout autour du dortoir. Son sourire alla en s’étendant quand, malgré l’alcool qui faisait trébucher ses pas de temps à autre, il sentit qu’il s’approchait du but. Du buisson, il crut entendre un bruit et sursauta brusquement avant de se rendre compte que ce n’était qu’une présence animale. Et il eut alors pour seul but vital d’entrer dans sa chambre, de s’y enfermer, d’y mourir, de ne plus jamais en sortir. Il trouva enfin la légère ouverture que lui et Martin avaient fait dans la grille pour aller chercher des éléments importants pour les capsules à l’extérieur du pensionnat. Il s’y glissa et se fondit dans l’obscurité pour parvenir jusqu’au bâtiment.
Mais là, les choses se corsaient. Il était trempé, ses chaussures faisaient « splaf, splaf » à chaque pas qu’il esquissait, et le silence était absolu dans le dortoir. Bien sûr, il était très probable que le concierge dorme, mais il y avait aussi les surveillants, et eux étaient plus difficiles à gruger. Il prit une grande inspiration, croisa les doigts, et poussa la grande porte – toujours ouverte, on pensait que la grille suffisait – se trouvant face à la vitre du concierge. Derrière, celui-ci, la tête reposée contre son dossier, ronflait comme un bienheureux. Neal aurait été capable d’être aussi détendu dans un lieu bourré de vampires. Il haussa les épaules et regarda les escaliers. Il entendait quelqu’un marcher dans le couloir au-dessus de lui et savait qu’au premier mouvement qu’il allait faire, cette personne allait être alerté et il se trouverait puni pour le restant de ses jours. Il fit une moue. Puis tomba par terre.
- Au secours, aidez-moi !
La méthode classique.
- Des araignées géantes, des crustacés, du sable, je me noie.
Il parlait suffisamment fort et distinctement pour qu’on l’entende et pendant que la personne se déplaçait, il sortit de sa poche une capsule et l’ouvrit sur le sol. Les pas se précipitèrent et bientôt il sentit le souffle de quelqu’un sur lui, inquiet d’abord, puis de plus en plus énervé. Il entendit bien la voix après et eut du mal à ne pas sourire devant la stupidité de la personne à qui elle appartenait.
- Comment je vais annoncer ça au directeur ? La prise s’est forcément faite ce soir, sous ma surveillance, et avec un peu de malchance, la vente aussi ! Non, ce n’est pas possible, pas possible du tout. Que faire, que faire ? Je vais le ramener dans sa chambre. Dis, petit, elle est où ta chambre ?
Neal eut beaucoup de mal à ne pas relever le petit mais il fit un effort de contrôle sur lui-même et murmura les trois chiffres qui composaient son numéro de chambre. Il sentit qu’on le soulevait et se fit le plus lourd possible pour rendre la tâche plus difficile au surveillant et le moment plus drôle pour lui. Après une quinzaine de minutes, il était dans son lit, bordé, un verre d’eau à côté, et la porte refermée. Il se releva simplement pour brancher sa veilleuse et alla se recoucher. Voilà qui avait été une soirée intéressante. V - WHAT ABOUT YOU, BABY ?• Personnalité de l'avatar : Dimitri Vankerkoven • Comment avez-vous découvert le forum ? Breaking Dawn | |
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Sir Abbott Hainsworth Admin
Messages : 25 Date d'inscription : 24/11/2009
| Sujet: Re: Neal Foster Jeu 3 Déc - 0:27 | |
| Eh bien, je ne vois aucune raison de ne pas te valider. Bienvenue parmi nous, belle fiche en tout cas.
En attendant l'ouverture de la zone RP, tu peux créer des liens et compagnie. Ravi de te revoir parmi nous (oui, oui on t'a reconnu) | |
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