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 Phoenix Hopkins.

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4 participants
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Phoenix Hopkins

Phoenix Hopkins


Messages : 11
Date d'inscription : 23/12/2009

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MessageSujet: Phoenix Hopkins.   Phoenix Hopkins. EmptyMer 23 Déc - 14:37


Et sinon, tu joues aux cartes ?


I - CARTE D'IDENTITÉ

• Nom : Hopkins.
• Prénom(s) : Phoenix.
• Date et lieu de naissance : 05/12/1992, à Manchester.
• Nationalité : Anglaise.


II - DOSSIER SCOLAIRE

• Première, deuxième ou dernière année à Queensberry ? Dernière année.
• Vie parascolaire : Sans grande passion pour les activités extra-scolaire, le club de théatre aura tout de même retenu son attention. Conservant cependant un intérêt particulier pour l'intriguant club des artistes.


III - FLUORESCENT ADOLESCENT

Caractère de votre personnage
Phoenix, c’est comme voler dans le ciel, dans un monde sans raison, pleins de contradictions. C’est comme profiter d’une solitude intérieure, derrière une carapace blindée de secrets que lui-même n’oserait provoquer. C’est voler toujours plus haut, toujours plus vite, pour mieux se consumner quand le soleil en a marre de jouer. C’est comme s’écrouler, en cendres, pour mieux se relever. Et puis recommencer, trop inquiet à l’idée de s’ennuyer, au risquer de s’enflammer, comme il l’a toujours fait. Phoenix, c’est se détruire, dans une troublante autonomie. Le corps comme l’esprit. C’est le bonheur d’être triste, l’obsession du danger, le besoin de tomber sans filet. C’est la peur de la mort, mais l’envie de la provoquer. Un éternel combat pour fuir l’ennui, pour fuir la réalité. Phoenix, c’est une intelligence au service de la manipulation, de l’observation, à travers ses propres notions. Pour mieux choisir ses prédateurs, qu’il préfère aux proies effrayées. C’est une grande fuite de la normalité, revendiquant sa marginalité. Une pudeur sentimentale brisée par ses tatouages, ses secrets qu’il sait si bien hurler pour mieux vous empêcher de réellement les écouter. C’est une assurance, une prétention calculée par souci de se faire détester, par peur de se faire aimer. C’est une évolution dans un monde inversé, où lui-même s’est perdu, avalé par le jeu qui ne cessera jamais de l’amuser. Phoenix, c’est pas seulement une implacable forteresse d’incompréhension, ni une excessive ignorance des lois de la gravitation. C’est une parfaite capacité d’adaptation, une possibilité de tout inverser à volonté, d’immiter cette sombre normalité. C’est aussi une tolérance exacérbante, une fascination pour la différence. Un grand intérêt pour les crocs brillants, pour le sang condensé, souriant, soufflant son envie d’être avalé. C’est une addiction, soulignant sa personnalité dépendante brûlée par son désir d’indépendance, pour mieux creuser la tombe qui continue de l’appeler. Pour mieux jouer, goûter au danger, voler, se brûler. C’est des cendres fatiguées de renaître, des ailes épuisées de disparaître. Un artiste maudit, torturé, mais encore capable de faire le rêve d’exister. C’est un esprit égaré, tremblant à l’idée d’être sauvé. Une âme insaisissable, pourtant étendu à vos pieds. Phoenix, c’est le plongeon dans une invévitable perdition. Un éternel besoin, assumé et malsain, d’autodestruction.


IV - SOMETHING IS NOT RIGHT WITH ME

Situation n°3 ;
- Je me donne cinq minutes pour te convaincre. Cinq minutes pour que tu acceptes de jouer.
Un gros pavé sur la transexualité s’écrasait sur la table, quelques sourcils se fronçaient, des chuchotements assassins lui exigeaient d’être plus discret, pendant que le type en face le regardait avec des yeux exorbités comme si il était en train de s’étouffer, alors que Phoenix était trop impatient à l’idée de jouer pour que ces détails impliquent sur lui le moindre intérêt. L’heure n’était plus à l’observation, mais seulement à la corruption.
C’était un type ordinaire qui le fixait avec incompréhension. Trop curieux pour se tirer, trop arrogant pour le montrer. Comme tout le monde, il crachait pas sur la possibilité d’étouffer l’ennui pour quelques minutes de répit. Et Phoenix avait ce qu’il fallait, en indécente quantité. Les yeux brillants, le sourire dessiné, c’est avec excitation que les couleurs furent annoncées, trop impatient pour faire preuve d’une plus abondante subtilité.
- Dis-moi, le Bloody Claret, t’as déjà essayé ?
Et des oreilles indiscrètes se sont dressées, alors que Phoenix faisait mine de ne rien remarquer. Le monde s’était déjà arrêté de tourner, poussant déjà avec détermination les portes de l'irréalité. Déjà paumé, le type devant lui tentait de camoufler un sourire, entre avalé par la crainte, mais recraché par le danger. Au moins, il s'était pas tiré. Et avec la plus grande discrétion que l’impatience lui accordait, Phoenix ouvrit lentement le livre, dévoilant le trésor que son instinct avait trouvé. Trouver sans chercher, une de ses plus grandes qualités.
La victime, peut-être heureuse, peut-être maudite, sans doute les deux, vit ses pupilles se dilater, comme si on avait foutu du LSD dans son café. Mensonge qui deviendrait bientôt réalité. Et indécise, elle secoua la tête de gauche à droite, ouvrant les hostilités. La période de persuasion, à tendance manipulation, pouvait commencer.
- Désintérêt, crainte, ou trop profonde moralité ? J’ai vu tes yeux s’illuminer, tu sais. Personne ne s’enfuit quand il s’agit de rêver.
- Crainte, répondit-il, sans doute poussé par la curiosité, par l’envie inavoué de se laisser guider. Peut-être par une attirance, intrigué à l’égard de l’assurance à laquelle il était confronté. Prévisible, à croire qu’il attendait encore la visite d’un ange qui l’autoriserait à s’imposer.
Phoenix étala son bras sur la table, empiétant généreusement sur l’espace vitale de son interlocuteur, comme pour installer une nécessaire impression de domination. Fixant son poignet tatoué, il le désigna du doigt. Et l’esprit nageant dans le désir de rêver accompagné, il s’accorda un mensonge, trop vide de moralité pour être exigeant à l’idée de gagner sans tricher.
- J’étais comme toi avant, tu sais. Incapable d’oser, bouffé par les conséquences, la peur de ce qu’il pouvait se passer. J’attendais de vivre, sans jamais être récompensé. Et puis, je me suis tatoué ce mot chinois sur le poignet, le courage, pour me rappeler qu’il ne pourra jamais rien se passer, si on est freiné par la crainte de vivre, et de l’accepter. Il faut avoir peur pour être courageux, tu sais.
Et le regard du type a encore changé, intéressé par ce monologue d’une artificielle profondeur. C’était une étincelle de détermination, comme si il marchait sur des braises qui lui cramaient les pieds. Sans savoir que le monde de Phoenix venait d’être inversé, et que ces propos était le parfait contraire de ce qu’il pensait. Mais personne n’ignore qu’il faut savoir faire des sacrifices, mettre ses idées de côté pour gagner, pour obtenir ce que l’on est venu chercher.
- C’est que la vie tu sais, t’as le droit d’en profiter. Faudrait être con pour passer à côté, et t’es loin de l’être, pas vrai ?
Flatter l’égo pour éviter de l’écraser, sa spécialité. Symboliquement, son bras s’est reculé, laissant à son interlocuteur la possibilité de s’imposer. Il suffisait qu’il s’avance pour annonçait que Phoenix avait gagné. Qu’il tende le bras, et qu’une impulsion déclare que le jeu pouvait commencer. Et c’est dans la silencieuse foule que la cible à décoller, d’une autonomie inespérée, laissant le sang condensé circuler dans son innocent gosier. Et son regard de s’enflammer, comme si la réalité n’était là que pour mieux apprécier l’idée de rêver.
Ce n’était que l’histoire d’un ennemi trop fragile pour ne pas être terrassé. Une victoire pour seule mérite d’avoir su vers quelle cible se diriger. Une timide corruption servit sur un plateau doré. Mais rien ne l’empêchait d’en profiter, comme si la bataille qu’il venait de livrer fût épuisante et ensanglantée. On n’en fait jamais assez pour déstabiliser l’ennui qui aime tant s’accrocher. Loin des regards indiscrets, les pilules furent téléportées. Auparavant dans le livre, elles étaient désormais dans les poches du jean troué de Phoenix, excessivement protégé, pour une réserve personnelle d’une très grande utilité. L’une d’elle s’est égarée, geste volontaire, glissant entre les doigts autodestructeur de sa personnalité déglinguée. Et de se détruire le corps une nouvelle fois à coup d’un rouge bordeaux condensé et bourrés d’hémoglobine, pour se perdre encore plus loin qu’il ne l’était dans la réalité. Et de s’envoler, pour mieux s’écrouler.
Pupilles dilatées, esprits brouillés, corps inertes abritant des idées mouvementées. Ils étaient deux paumés désormais, et c’est tout ce qu’il voulait. Déplaçant leur lourds corps vers des lieux plus privés, leur peau frissonnaient, se caressaient. Une conclusion qu’il n’avait pas préméditée, sans pour autant prétende qu’il ne l’avait pas envisagé. Dans un romantisme à vous faire trembler, enfermés dans des toilettes et dans un monde qu’eux même ignoraient, ses doigts couraient le long de ses tatouages publiquement secrets. Le nom du mec qu’il allait sauter, il l’ignorait autant que cela le désintéressait. Les lèvres se rencontrèrent, les corps se confrontèrent. Dose imprudente d’hallucinations, nageant dans un océan de corruption. Les yeux se croisent, et le regard de l’autre type en extase hurle son désir de vivre, comme si la peur n’avait plus aucune chance de survivre. Sauver, pour ne jamais être sauvé. Et d’halluciner, de se détruire, de rêver, de s’envoyer en l’air pour mieux voler, au dépend de la réalité qu’ils continuaient d’écraser.

V - WHAT ABOUT YOU, BABY ?

• Personnalité de l'avatar : Jonathan Kroppmann.
• Comment avez-vous découvert le forum ? White Rabbit.
• Commentaires ?


Dernière édition par Phoenix Hopkins le Jeu 24 Déc - 8:01, édité 4 fois
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Lolita Wyman

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Messages : 98
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MessageSujet: Re: Phoenix Hopkins.   Phoenix Hopkins. EmptyMer 23 Déc - 21:44

Eh j'veux pas dire mais comment j'vous ramène trop du peuple.
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Phoenix Hopkins

Phoenix Hopkins


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Date d'inscription : 23/12/2009

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MessageSujet: Re: Phoenix Hopkins.   Phoenix Hopkins. EmptyJeu 24 Déc - 6:29

Done. Sauf si y'a des trucs à modifier.

White Rabbit Power. Ici le roi de coeur, serait-ce la reine qui se cache sous les traits de Cory ? =)
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Lolita Wyman

Lolita Wyman


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MessageSujet: Re: Phoenix Hopkins.   Phoenix Hopkins. EmptyJeu 24 Déc - 10:03

En plein dans le mille chéri.
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Marion Hoyt

Marion Hoyt


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MessageSujet: Re: Phoenix Hopkins.   Phoenix Hopkins. EmptyJeu 24 Déc - 11:33



    hoo. Le roi et la reine sont dans la place. Ici la petite huître, toujours fidèle à son poste de fouine.
    D'accord, je sors et j'arrête de flooder.
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Robin P. Howell

Robin P. Howell


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Date d'inscription : 29/11/2009

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MessageSujet: Re: Phoenix Hopkins.   Phoenix Hopkins. EmptyJeu 24 Déc - 12:29

Validé, mec, bienvenue parmi nous !

(Ouais, le flood est supposé ne pas être fait en ces lieux gentes dames hein hein)
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MessageSujet: Re: Phoenix Hopkins.   Phoenix Hopkins. Empty

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